Tout comme le métro léger d’Anvers, le métro léger de Charleroi est devenu célèbre comme faisant partie des grands travaux inutiles22.
En 2013, il reste une antenne, celle vers Châtelet, pourtant en grande partie finie, mais qui n’est pas exploitée. Des rumeurs courent qu’il s’agirait d’une rivalité entre deux grands centres commerciaux de la région qui, combinée à une politique en matière de mobilité en Wallonie jugée désastreuse, aurait laissé à l’abandon toute cette infrastructure. Son tracé commence entre les stations Waterloo et Samaritaine. N’étant pas surveillées et ne bénéficiant que d’un entretien minime, les stations construites sont victimes d’actes de vandalisme et d’une lente transformation en dépotoirs. Les voies sont posées jusqu’à la station Centenaire, les autres stations en sont restées au stade du « gros œuvre ». La station Chet sert de voie d’entraînement pour la formation des chauffeurs du MLC[réf. nécessaire]. Cette antenne qui ne fut pas reprise dans le projet dont les travaux furent entamés en 2008, revient régulièrement dans les discussions entre le parlement wallon et la SRWT.
Bien qu’inexploitée, l’antenne vers Châtelet voit parfois passer des trams jusqu’à Centenaire, comme le 19 mars 2017, lors d’un voyage spécial organisé par le Musée du transport urbain bruxellois pour ses membres23.
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